jeudi 31 mars 2011

Niourk - Stefan Wul

Auteur : Stefan Wul
Editeur : Folio SF
Pages : 235
Prix : 5,70€

La Terre n'est plus qu'un vaste désert. Des monstres engendrés par d'antiques technologies radioactives hantent ce qu'il reste des océans - quelques lacs d'eau saumâtre, rien de plus. Dans ce monde âpre, un enfant noir, rejeté par tous les membres de sa tribu, se met en route vers Niourk, la ville mythique, peuplée de fantômes. Au bout de cette quête se trouve peut-être le moyen de redonner vie à notre Terre assassinée.

Considéré aujourd'hui comme un classique de la science fiction française, Niouk est le deuxième roman de Stefan Wul. L'histoire se passe 500 ans après un grand cataclysme atomique qui a ravagé la terre, détruisant les villes, réduisant les océans à de simple lacs saumâtres. De nombreuses espèces animales ont disparus, certaines ont muté à cause des radiations. Les hommes sont retournés à l'état sauvage. Ils sont regroupés en petites tribus et vivent des quelques animaux qu'ils arrivent à chasser. Dans une de ces tribus vit un enfant noir. Rejeté par les siens à cause de sa couleur de peau, l'enfant noir va quitter sa tribu et partir explorer le monde. Son voyage sera riche en rencontres et péripéties et le mènera dans la fameuse cité de Niouk où il fera une découverte importante.

La lecture commence comme un roman post-apocalyptique. On suit l'enfant noir et sa tribu dans cet univers dévasté. Puis au fur et à mesure de son périple, l'enfant noir évolue. Les radiations à haute dose auxquelles il est exposé, modifient son intelligence. L'enfant noir devient une sorte d'être omniscient et omnipotent. Il est passé à un nouveau stade de l'évolution. Stefan Wul a toujours dit écrire ses livres sans fil directeur, partant d'une idée et laissant son imagination le guider au cours de l'écriture. Ceci est nettement visible sur ce roman tant le changement entre la première partie post apocalyptique et la seconde partie hard science est surprenante... Déroutante même. Le roman en devient du coup bancal d'autant plus que la seconde partie est, à mon gout, la moins convaincante.

Quoi qu'il en soit, Niourk reste quand même un roman recommandable. Le style est simple, surtout au début où il colle au vocabulaire rudimentaire de l'enfant noir et sa tribu. L'histoire a un petit coté naïf qui la rend accessible au plus grand nombre. Les enfants apprécieront car ils pourront s'identifier à l'enfant noir et ne seront jamais perdu dans une histoire compliquée avec de nombreux personnages. Quand aux grands, sous réserve de ne pas être allergique à cette science fiction très "old school", ils apprécieront cette lecture fraiche et divertissante qui malgré une simplicité apparente aborde des thèmes sérieux.

CITRIQ

Il en parle également : Efelle

Challenge Fins du monde

3 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

C'est comique parce que l'histoire ne me tente absolument pas. Bon faudrait que je le lise tout de meme c'est un classique et j'ai beaucoup aimé Noo, du même auteur.

Pitivier a dit…

Niourk est un roman assez court qui se lis en un ou deux jours. Donc si tu en as l'occasion ne t'en prive pas.

Valer Daviep a dit…

Oui, c'est un roman jeunesse à l'origine (du moins il me semble). Il a le côté direct propre à cette littérature.
Je l'ai relu il y a pas longtemps. Il y a vraiment de super bonnes idées dans ce livre.

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